Avant de désigner le quartier que nous connaissons, avant d’être le nom d’une rue qui le traverse et le nom d’un parc, le nom de Galathée apparu à Deuil au XVIIe siècle, au château de La Chevrette.

A partir de 1636, Pierre Puget, seigneur de Montauron fait réaliser sur un modeste domaine au lieu-dit « La Chevrette » un véritable château de plaisance, avec parc et jardin à la française dans lequel jeux d’eaux, bassins, bancs, statues, tout avait été pensé pour le plaisir du maître et de ses invités.

L’une de ces statues, de marbre, représentait « Galatée* », la néréide (fille de Doris et Nérée), la nymphe de la mer, tant convoitée par Polyphème, le cyclope, aimée d’Acis, ou œuvre de Pygmalion, sculpteur de génie qui tomba amoureux fou de sa création.
Cette statue fut admirée durant 150 ans par tous les invités au château, de Louis XIV à Jean-Jacques Rousseau.

L’allée qui y menait fut alors appelée « chemin de la Galathée » ; puis la rue longeant le parc du château, actuelle rue Gallieni, fut appelée rue de la Galathée au XIXe siècle. C’est ainsi que le nom perdura, alors même que la statue avait disparu et que le domaine se trouvait morcelé.

* Le « h » fut rajouté au nom Galathée sur le cadastre de Napoléon, certainement par erreur.

La Statue Galatée

En 2019, la Ville a souhaité célébrer la fin de l’Opération de Rénovation Urbaine (ORU) du quartier de la Galathée, créé à partir des années 1970, par un marqueur fort en revalorisant le nom du quartier et son image. Elle a ainsi fait sculpter une statue représentant la Galatée, sur la place de la Nation.

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